La Guilde Paradis
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Lunaey, ou l'artiste dans la lune

2 participants

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Lunaey, ou l'artiste dans la lune Empty Lunaey, ou l'artiste dans la lune

Message par Lunaey Lun 21 Nov - 20:52

Bonjour ! Ici je vais vous présenter mes différentes œuvres réalisées Very Happy

Une potion ailée :
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Un tofu en point de croix :
Lunaey, ou l'artiste dans la lune 401777DSC0029Copie

Le monde des Douze :
Lunaey, ou l'artiste dans la lune 690016P1070877

Ogrest :
Lunaey, ou l'artiste dans la lune 793493P1080604

Un origami de wabbit :
Lunaey, ou l'artiste dans la lune 8947711480549210210068802470842680082545n


Je mettrais d'autres photos plus tard I love you

Voici la partie texte Smile

Concours sur nos items :

Code:
"Bien le Bonjour tout le monde ! Je me présente : Keilyss, petite écaflip bientôt level 190 et je tiens un entraînement très stricte pour arriver au niveau suprême ! Mon super maître m'impose 7h de sieste par jour en plus de celle de la nuit !
Entre deux siestes, j'ai réussi à dérober le bonnet Nui d'or bien que cela fut très épuisant, avec lui je peux dormir sur mes deux oreilles.
Cependant, il fait froid la nuit, dehors sur les toits, j'ai donc cousu ma propre cape pour me servir de couverture, en plus Cantile dort, l'éca ronronne de plaisir.
Mon meilleur ami Tirubim n'est pas présent aujourd'hui car il est parti chasser les sousouris chez Mémé, vous savez ce que c'est le métier de dératisation.
Je porte toujours mon bouclier d'alliance sur moi pour me rappeler quand est-ce qu'il est l'heure d'aller faire la sieste.
Tic tac tic tac… Ah en parlant du chat (à la place de loup), on en voit le bout de la queue ! Il est l'heure pour moi de vous quitter, mais je vous écouterais depuis ce banc si confortable ! Bonnet Nui !"



Histoire écrite pour le forum Dofus (évent) :

le sujet :
• Vous êtes un garde au château du Roi. Votre dévotion envers le Roi n’a d’égale que l’amour que vous avez pour votre femme. Vous découvrez que le Roi aimerait bien développer une relation plus poussée avec vous. a écrit:

Code:
Un beau matin, je me promenais au alentour du château d'Amakna. Le soleil brillait, les pious chantaient, les bouftous s'accouplaient joyeusement dans la prairie et la rivière scintillait. Plus loin, assis sur un rocher au bord de l'eau, un homme assez âgé traçait des traits dans le sable. A mon approche, il leva la tête et sembla regarder dans le vide.
   - Eh gamin !
   Je le regardais étonné et lui demandais si c'était à moi qu'il parlait.
   - Oui toi… Tu veux que ça soit qui d'autre? Y'a personne… Vient plus près, j'ai quelque chose à te dire.
   Je m'approchais donc de lui et vis qu'il portait des vêtements affreux. Ces vêtements n'étaient pas la seule chose d'affreuse, j'étais presque sûr que son odeur pouvait réussir à tuer quelqu'un… Je m'assis sur un rocher à côté de lui en essayant de faire abstraction de son odeur. Il attendit un petit moment avant de soupirer.
   - Jeune homme, avez-vous une femme?
   Sa question me laissa au dépourvu. Avait-il eu des problèmes avec sa famille ? Notamment sa femme? Cela ne m'étonnerait même pas.
   - Oui… J'en ai une. Elle reste dans la maison à faire sa couture et à préparer la popote.
   - L'aimes-tu ? me demanda-t-il en me regardant dans les yeux.
   Je n'avais pas fait attention, mais il avait les deux yeux voilés. Comment était-il aveugle ? Comment avait-il fait pour me voir arriver ? Comment savait-il que j'étais un homme ? Plein de questions se bousculèrent dans ma tête. Je l'a pris entre mes deux mains et essaya de me calmer.
   - Alors ? L'aimez-vous ?
   - C'est ma femme, répondis-je sans réfléchir.
   - Je vois… Il déposa son regard sur une fleur qui se balançait au gré du vent. Savez-vous vous battre ?
   - Un peu… Je me débrouille assez pour me défendre ainsi que mon foyer.
   - Bien… Très bien…
   Il se leva, fit craquer son dos et me tendit la main. Je me levais à mon tour et lui tendit ma main également. Il l'attrapa de ses deux mains et me la serra si fort que j'avais l'impression que milles aiguilles me la transperça de part et d'autre. Retenant des hurlements, j'essaya de retirer ma main mais il avait une forte poigne et impossible de m'en défaire. Des étoiles dansèrent sous mes yeux… J'entendis des paroles résonner à l'intérieur de ma tête, puis la tempête m'emporta.

   Je me réveillais en sursaut dans l'herbe sous un chêne. Mon premier réflexe fut de lever ma main pour vérifier qu'elle était entière. Ce que je vis me troubla. Un étrange dessin y était dessiné. Un sur le dessus et un dans la paume. Le même de chaque côté, au même endroit. Je plissais les yeux pour essayer de chercher l'homme qui m'avait fait ça, mais personne… La nuit était tombée et je devais rentrer chez moi.
   - C'est à cette heure si que tu rentres, héla ma femme à mon arrivée. Le repas est sur la table, sûrement froid.
Elle partit se coucher et me laissa, seul, dans le salon. Je m'assis et mangea en silence. Des images se formaient devant moi. Un enfant qui courrait après des Kitsous, un jeune homme quittant son foyer, ce même jeune homme devant le Roi… Le Roi ! Les paroles de l'étrange homme me revenait en tête !

« A partir de maintenant, tu prendras ma place en tant que Garde Royal. Ton destin sera de protéger le Roi au péril de ta vie et ce jusqu'au moment où tu laisseras ta place à ton successeur. Ces marques montrent que tu es mon successeur. Chaque Garde a sa propre marque. En les caressant, mes souvenirs ainsi que mon savoir se présenteront à toi pour te guider. Bonne chance et au revoir mon ami. »

   Devenir… garde ? Moi ? L'idée de quitter mon foyer, mon quotidien, ma femme… m'excitait de plus en plus. Partir loin de tout ce que je connaissais, laisser derrière moi mon passé et aller vers mon futur. Ma décision était prise. J'allais partir le lendemain après avoir préparé mes affaires.

   Ma nouvelle vie avait débuté depuis plus d'un an maintenant. Au début, c'était assez compliqué, je devais m'entraîner de longues heures par jour pour acquérir la force d'un Ouginak et la vitesse de Kanigroula. Le quotidien au château était assez plaisant, les repas étaient plutôt bons, je m'entendais bien avec les autres camarades, et le Roi n'était pas si attaqué que ça. Sauf une fois, où une femme du peuple lui avait jeté des tomates pourris car il avait fait fermer la ferme de sa sœur. Je m'étais interposé entre elle et le Roi et j'avais reçu la dite tomate. Les autres gardes l'ont arrêtés et elle a dû s'excuser auprès de notre Altesse.

   Les jours défilèrent, une autre année s'était écoulée, puis une deuxième. Voilà déjà trois ans que je vivais en tant que Garde Royal. J'étais très vite devenu le numéro un des dames de la cour. Dès que le Roi avait besoin d'un conseil, il venait me voir. Je ne peux pas dire qu'on était complice, mais tous les soirs, j'étais invité au banquet royal et on buvait jusqu'à pas d'heures certain soir. Je l'aidais à se déguiser incognito pour sortir faire la tournée des bars ou encore pour aller à la maison rose. J'étais son garde du corps, son allié et son conseillé.
   Un soir, il me parla de son ancienne épouse qui avait été assassiné quatre ans avant ma venue. Il m'apprit qu'il ne l'aimait pas, qu'il l'avait juste épousé pour faire plaisir à ses parents. Cela me rappela mon mariage ainsi que ma femme. Qu'était-elle devenu ? Lui manquais-je ? Me manquait-elle ? Non… Pour rien au monde, je retournerais dans ma vieille maison. Ma vie ici me plaisait énormément : boire, manger, et dormir.

   Comme tous les soirs, je me rendis dans la salle à manger rejoindre le roi. Des bougies ont été installé sur la grande table drapée d'une jolie nappe blanche, pourpre et dorée. De l'encens et des baguettes d'aromates avaient été brûlé sûrement pour purifier l'air ambiant. Il était toujours bon de manger avec une bonne odeur. Le repas avait été servi, le Roi me regarda et m'invita à m’asseoir à côté de lui. Une bouteille de vin avait été ouverte pour le repas. Il était rare que ce soit du Vin Rouge, d'habitude c'était du Rosé. 
   - Tu sais quel jour on est aujourd'hui? me demanda le Roi.
   - Non pas vraiment. Est-ce un jour spécial ?
   - Bien sûr que c'est un jour spécial ! Aujourd'hui c'est le jour où tu es venu me voir pour m'annoncer que tu étais le successeur de Kharl Teign. Cela fait maintenant trois ans que tu es dans ma garde, et deux ans que tu es le meilleur et mon… ami.
   Moi ? Son ami ? Je n'eu pas le temps de réfléchir plus sur le sujet qu'il reprit la parole.
   - J'aimerais pour fêter ça aller quelque part, rien que tous les deux… Tu pourras ainsi me protéger, si jamais ça dégénère.
   - Où voulez-vous aller votre Altesse ?
   J'avais bien envie d'aller dans un bon bar, car la bouteille de rouge ne m'aidera pas à oublier cette soirée…
   - Eh bien… Peut-être à la maison rose. Tu n'entres jamais dans une chambre, cette fois-ci tu iras ! Et j'insiste ! C'est moi qui régale !
Je voyais que je ne pouvais dire non au Roi, après tout, il avait toujours raison et cela m'exaspérais. Au pire, je pourrais rentrer dans une chambre et ne rien faire. Juste discuter avec la dame. Cela n'était pas mon passe-temps préféré. Le Roi me regarda droit dans les yeux, et je vis qu'il attendait une réponse de ma part.
   - Euh… Bah oui, ça me fera très plaisir votre Altesse.
   - Oh ! Mais plus de "votre Altesse" entre nous, appelle-moi plutôt Thelett.
Le Roi… Thelett s'empiffra de petits gâteaux et demanda à ses serviteurs de nettoyer la table. Il avait décider d'y aller aussitôt tant que les "gens du peuple" mangeaient chez eux. Il prit son déguisement et fit atteler ses deux ânes pour passer inaperçu. Le chemin entre le château et la maison rose durait à peine une heure, nous attachâmes nos ânes à des piquets près d'un seau d'eau et un autre rempli de carottes.
   - Bien, je vais réserver une chambre, reste ici pour voir si personne n'arrive.
   Thelett partit donc faire ce qu'il a dit. Les étoiles s'étaient levées et la lune resplendissait dans le ciel noir, éclairant à peine les coins d'ombre. Thelett me fit signe de venir et j'entrais dans cette étrange habitat. Maison rose… En effet, les murs étaient peints en rose, les rideaux étaient roses, tout était rose, même les vêtements de la personne à la caisse.
   - Notre chambre se trouve au fond, dans le carré VIP. Allons s'y.
Je le suivis donc, on entra dans une pièce fermée à clé à la base, et je vis une chambre normale, avec un lit baldaquin, une armoire encastrée dans le mur, des miroirs. La seule chose qui ne me paraissait pas normal c'était que TOUT était en rose. Les quatre murs, le sol et le plafond aussi ! Je m'assis sur le lit et le Roi alluma des bougies parfumées à la rose. D'un coup il fit noir.
   - Qui a éteint la lumière ?
   - Ne t'inquiète pas, c'est fait exprès, répondit une voix sifflante.
   La lueur des bougies n'éclairaient pas assez l'autre côté du lit ainsi je ne voyais pas mon interlocuteur ou interlocutrice. Impossible de deviner si c'était un homme ou une femme. Le parfum envoûtant des bougies me donna le tournis, je n'étais plus présent quand je sentis des mains m'agripper et retirer un à un mes vêtements.
   Le lendemain, je me réveilla dans un lit inconnu. La faible lumière qui émanait de la fenêtre indiquait qu'il était l'aube. Les souvenirs de la veille revenaient peu à peu. Des mains. Des grognements. Les rideaux qui volaient. Mais qu'avais-je fait ? Je me sentais violé. Un ronflement m'indiqua qu'une personne dormait à côté de moi. En tournant la tête, le tournis menaça de revenir et j'ai du faire violence pour ne pas tomber du lit. Je détaillais la personne avec qui visiblement j'avais passé la nuit. Des cheveux noirs assez court, une courbe magnifique malgré les rondeurs en trop. Cela ne me dérangeait plus d'être ici. Je revêtis mes habits sans faire trop de bruit pour retrouver Thelett. Je fis d'abord un tour dans une salle de bain, puis dans ma chambre pour récupérer mon fourreau avant d'aller dans la salle principale. La fille était partie et Thelett m'attendait avec son air joyeux. Nous rentrâmes sans mot dire à dos d'âne. Je n'aimais gère cela, car il me donnait toujours un mal de fesses terrible et c'était le cas aujourd'hui. Arrivé au château le roi partit dans ses appartements pour se reposer, et je fis de même.
   Vers midi, un autre garde me réveilla pour me dire que le Roi m'attendait dans la salle du trône. Une fois arrivée, je vis encore des bougies allumées et elles avaient la même senteur que dans la maison close. Thelett ne faisait jamais brûler des bougies à la rose délibérément. Je me demandais ce qu'il voulait.
   - Entre. Alors cette nuit ?
   - Merveilleuse.
   Je n'avais pas envie de m'étendre sur le sujet, d'autant plus que je ne me souvenais presque de rien.
   - Parfait. Car à partir de maintenant, tu vas pouvoir en avoir tous les soirs !
   - Et comment ? On ne va pas s'échapper du château tous les soirs, pensez à ses pauvres bêtes qui vont être fatigué.
   Je n'avais aucune envie de recommencer, et encore moins de faire le chemin avec le Roi jusque là-bas pour mes ébats amoureux.
   - On n'ira plus là-bas. Désormais, ça se passera ici !
   Ici ? Le roi allait faire venir des prostituées dans le château ? Ma parole ! Il est devenu fou ! Devinant que je réfléchissais, le roi se pencha vers moi et me dit :
   - Voyons, n'as-tu pas apprécié quand je t'ai léché l'oreille ?
   Mon cœur s'arrêta. Je repensais aux moments passés dans les bars où le Roi me lançait des œillades et s'amusait à me toucher les fesses. L'alcool avait fait effacer tout cela de ma mémoire, comme hier soir avec le Vin Rouge. Les bougies lors de notre dernier repas, l'encens, "notre" chambre. J'avais donc passé la nuit avec le Roi… J'hurlais de honte de ne pas avoir compris que depuis deux ans, le Roi me faisait des avances. Il était passé à l'acte, pensant que j'étais du même avis ! Mais je n'ai jamais aimé ce Roi qui n'est rien d'autre qu'un bon à rien tout comme l'était ma femme ! Je ne faisais que passer du bon temps à boire et à faire semblant de rire à ses blagues débiles… Et tous ça en me faisant payer en boisson et en Kamas ! J'étais à bout de souffle, mes oreilles sifflaient, mon ventre grognait, mes bras tremblaient, je n'allais pas tarder à fuir. Mais avant cela, je jetais un dernier regard à ce Roi qui avait sali mon honneur, qui avait empiéter mon corps sans mon avis. Ce dernier me regardait avec une incompréhension totale, il était blanc et les yeux écarquillés.
   - Qu'as-tu donc ? Tu as mal quelque part ? Laisse-moi t'examiner.
   - Non ! Ne me touchez plus.
   Je partis en direction de ma chambre, je pris toutes mes affaires et m'enfuyais en direction de mon ancienne maison. Je ne voulais plus entendre parler de ce roi de pacotille, ni des gardes royaux qui devaient mettre leur vie en péril pour le sauver, ni même encore de vin. Je m'arrêta devant la porte de la bâtisse que j'avais quitté trois ans auparavant. Elle n'avait pas changé d'un poil. Je frappa à la porte et on vint m'ouvrir. Je m'attendais à voir ma femme mais une jeune fille qui devait avoir à peine deux ans me regardait de ses yeux bleus. Une femme demanda qui était à la porte et la petite secoua la tête.
   - Chai pas qui chai.
   Une dame arriva, un torchon à la main et essuyait une assiette en terre cuise. Elle la fit tomber et cette dernière éclata en mille morceaux sur le sol.
   - Toi ! Comment oses-tu revenir après trois ans d'absence ! Trois ans ! Tu m'as laissé avec une vieille maison qui fuit ! Avec un enfant sur les bras ! Et tu oses revenir !
Je regardais la petite fille, c'est vrai qu'elle avait mes yeux, ainsi que mes cheveux épais mais ma fille ?
   - Oui c'est ta fille ! Quand tu étais rentré tard le soir avant ta disparition, je voulais t'apprendre que j'étais enceinte. Tes "devoirs conjugales" comme tu aimais les appeler ont été accomplis. Félicitation, tu es Papa !
   - Je…
   - Pas besoin de t'excuser. Entre et va prendre une douche, tu as une salle tête.
   - Je peux vraiment rentrer ? Après tout le mal que je t'ai fait ?
Elle me regarda de ses yeux verts profonds avant de soupirer.
   - Je suis ta femme, même si toi tu ne m'aimais pas, moi si. Je n'ai fait que te chercher pendant tout ce temps avant d'avoir la petite. J'étais si inquiète pour toi…
Elle ne put finir sa phrase. Je l'a pris dans mes bras puis embrassa ma "fille" avant de fermer la porte et commencer une nouvelle vie.

Concours incantation de Dofus :

Code:
... Le jour du Méryde des Conjurations ...
Absolument !
Amour, guérison, exorcisme, ... Autant de voeux à réaliser, de formules à prononcer, de magie à maîtriser... Et s'il est bien un jour à ne pas manquer pour vous y essayer, c'est sans conteste aujourd'hui !
Ainsi, voici ce que nous vous proposons : dès maintenant et jusque demain 11H, partagez-nous votre meilleure incantation à utiliser dans le Monde des Douze pour conjurer un mauvais sort ... ou pour en lancer un ! La formule la plus efficace débloquera parallèlement une Attitude Eliotrope à son créateur : c'est le double effet qui se coule !
Sortez vos chaudrons et revêtez votre plus belle robe : l'heure est à présent à la magie !

“ Incantato Dofus hyne maïe Pocketo ! ”

Un soir où la lune était ronde comme un kamas, une jeune écaflip était sortie avec ses amies. Elles étaient vétues d'une tunique noire corbac allant du collier de crapaud à leur chaussure en peau de minos. Accroché au bout de leur queue, le grelot doré dansait en suivant le rythme de la marche. Du haut de leur tête, le Choipo Podlard laissait apparaître leur petite oreille. Elles discutaient à propos d'un sortilège que l'une d'elle avait trouvé dans le grenier de son grand-père enutrof.
- Tu penses que ça invoque quoi ? demanda Chapucine.
- J'espère que c'est un coffre rempli de pièce d'or, ou de pierre précieuse ! s'exclama Charapuce.
- Moi en tout cas, j'espère que c'est une incantation pour détruire le monde, marmona Chatastrophe.
- Je ne sais pas, répondit Chastafior, mon grand-père ne m'a rien dit.
Les petites écaflips arrivèrent en haut de la colline aux bouftous, elles se mirent en rond et commençèrent à se dévêtir de leur robe.
- On est toujours obligé de faire ça avant de lancer une incantation ? gronda Chapucine. Je n'aime pas faire ça. Image si des jeunes iops écervellés passé par là !
- Ne t'inquiète pas, souffla Charapuce, si nous le faisons, c'est pour être plus proche de la terre et de nos ancêtres.
Les quatre amies prirent les pétales de roses démoniaques et obscures, les lançèrent en l'air en chantonnant ce refrain :
"Ami, entends-tu notre ballade enthousiaste;
Ami, aperçois-tu notre danse rayonnante;
Ami, sens-tu notre odeur alléchante"
Après quatre tour autour du charme, les jeunes écaflips prirent l'incantation du grand-père Enutrof et la lit à haute voix :
"Lorsque la pleine lune illuminera les quatre vierges étourdies, un edelweiss poussera sur le charme légendaire, et la terre tremblera. Du sol sortira la fin du monde. Fils, tu détruiras le monde !"
"Cum attonitus plenus lunae illuminabit quatuor virginum, leporem edelweiss nascatur fabulosus et terræ. Humi finem mundi. Filius, perdes mundi !"
Après avoir réciter trois fois l'incantation, le charme se mit à briller, la terre à trembler, des fleurs blanches poussèrent sur les branches de l'arbre, elles brillaient de mille feux. Les quatre écaflips émerveillées par ce spectacle ne voyaient pas le creux qui se formait derrière elle. Une forme mouvante sortit du trou, se jetta sur les amies et vola leur vie.
Ainsi s'achève l'histoire des quatre cruches de Sufokia. Certains disent que Chatastrophe les a tous tuées avant de s'oter la vie, d'autres ont traduit le texte latin et racontent l'histoire de ce fameux "fils" qui est sorti de la terre. Des chercheurs sacrieurs ont avancés une hypothèse à ce jour, celle du Comte Harebourg et de sa soeur Elsa qui ont noyés Frigost dans un hiver sans fin. Les chercheurs pandawas quant à eux, énoncent une toute autre hypothèse, celle de la licorne volante sur un nuage rose à pailette dorée, mais leur avis ne sera pas pris en compte par le conseil des douze.

Moralité :
Il ne faut jamais lire un texte en latin si on est nu et un soir de pleine lune. Il faut d'abord le traduire, et là on peut .....
L'auteur de cette moralité est mort car je l'ai tué, tout comme ces quatre belles écaflips il y a deçà plusieurs années. Et pour savoir qui je suis vraiment voici une charade :
Mon premier décoche des flèches.
Mon deuxième est l'inverse de "le".
Mon troisième n'est pas dur.
Et mon quatrième est la fin de Rrrrrrr.
Mon tout baaah c'est Moa !

Concours Halouine :
Code:
   La nuit venait de tomber sur la ville d'Astrub, les étoiles commençaient à apparaître dans le ciel noir, et la lune se dressait au milieu d'elles.  Un feu de cheminée était allumé dans une petite chaumière où vivait Grand-maman, une vieille Enutrof qui aimait les enfants comme elle aimait ses kamas. Ce soir-là, c'était la veille d'Halouine, et de nombreux gamins étaient venus dans sa maison pour l'écouter lire ses histoires comme tous les ans. En effet c'était devenu une tradition dans cette cité. Ainsi, de nombreux petits enfants étaient installer près de la cheminée et attendait Grand-maman. Cette dernière s'installa dans son fauteuil à bascule, posa ses petites mains fripées sur ses cuisses, ferma les yeux et se balança.
   Les enfants la regardaient faire et ne dirent mot. Ils savaient qu'elle était en train de réfléchir à quelle genre d'histoire elle allait leur raconter. Serait-ce un conte merveilleux, un conte d'épouvante  ou bien un conte avec une morale ? Ils allaient bientôt le savoir car la vieille dame se redressa dans son siège et commença :
   - "Connaissez-vous l'histoire de Grantel et Hersel"?
   Les enfants se regardèrent et secouèrent la tête en signe de négation.
   
   - "Bien… très bien… Il était une fois, dans la forêt de Litneg, une famille de bûcheron y vivait paisiblement. Le mari coupait son bois dans la forêt, puis les revendait l'hiver venu tandis que sa femme s'occupait de la maison. Un jour, elle demanda à son mari s'il ne serait pas temps d'avoir des enfants, le couple était tous les deux d'accord sur le fait que la routine s'était installé entre eux, avoir des enfants changeraient cela. Il posa la hache qu'il lustrait et partie avec sa femme.
   Dix ans se sont écoulés depuis cette décision, le couple eurent deux enfants. L'aîné était un magnifique garçon qui s'appelait Grantel, et la cadette, âgée de 7 ans, se prénommait Hersel. Les deux jeunes marmots aidaient leur parent dans les tâches quotidiennes. Grantel posait le bois coupé sur le traineau tandis qu'Hersel faisait la cuisine. Cependant, l'hiver se fit de moins en moins froid chaque année et les habitants achetèrent moins de bois ce qui entraina une baisse des revenus de la famille. La nourriture commençait à se faire rare, la famille ne mangeait plus que du pain. Un soir, lorsque les enfants étaient couchés, la femme annonça à son mari qu'ils devaient faire quelque chose pour remédier à cela. L'homme ne savait quoi faire, la faim l'empêchait de réfléchir et il lui demanda si elle avait une idée.
   - "La seule solution serait qu'on redevienne comme avant, seul tous les deux".
   - "Tu es folle ! Je ne veux pas abandonner mes enfants !"
   - "Je ne veux pas les abandonner, mais les envoyer chez ma tante. Cependant, elle vit dans les landes de Sidimote et c'est trop éloigné pour que nous quittons le foyer. Il faudra les envoyer seul. Grantel est assez âgé pour s'occuper de sa sœur lors du voyage. Je suis sûr que tout se passera bien et puis il n'y a que 7 jours de marche.
   Le mari hocha la tête et partie se coucher. Le lendemain, la mère annonça aux enfants qu'ils devaient se préparer pour partir chez leur tante Horciaire. Hersel pleura beaucoup car elle ne voulait pas quitter la maison familiale et que sa tatie lui faisait très peur. Sa mère la rassura et les accompagna jusqu'à l'orée de la forêt. Elle demanda à Grantel de bien faire attention à sa sœur et d'embrasser Horciaire pour elle, puis elle les abandonna à leur sort. Grantel prit la main de sa sœur et avança vers leur nouvelle région. Les journées passèrent vite, Hersel s'amusait à ramasser des fleurs pour en faire des guirlandes, tandis que Grantel prenait des cailloux qu'il trouvait élégant. La nuit n'était pas une partie de plaisir, entre les hurlements des bêtes sauvages et le noir complet, Hersel ne faisait que geindre dans les oreilles de son frère à son plus grand déplaisir. Ainsi la semaine passa et ils arrivèrent chez leur grande tante qui les accueillit bras ouvert.  Elle avait préparé un véritable festin et les enfants se précipitèrent pour tout manger avec voracité. Ainsi plusieurs jours s'écoulèrent. Hersel devait préparer le copieux repas, cela lui prenait toute la journée, tandis que Grantel devait trier les nombreux livres que possédaient Horciaire. Les enfants étaient gavés à chaque repas, ils ne comprenait pas comment leur tatie pouvait ingurgiter autant de nourriture, et ils prirent plusieurs kilos en l'espace de quelques jours.  Hersel essayait de réduire la quantité étant donné qu'elle cuisinait mais Horciaire lui criait dessus à chaque fois qu'elle le faisait.  Un soir, dans leur chambre, les enfants pensèrent à leurs parents tout maigrichon qui devaient encore mourir de faim. Ils s'endormirent les yeux humides mais pendant la nuit, Grantel entendit des grincements provenant de l'escalier. Ces grincements étaient très stridents et lui faisaient mal aux dents. Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir et il crut sentir une odeur acre de puanteur. Il hurla de peur réveillant ainsi sa sœur et sa grande tante qui accoururent le voir. Il était blanc, les yeux vitreux, dégoulinant de sueur et ses lèvres étaient rouges sang à force de les avoir mordu. Le lendemain soir, rebelote, même bruit, même pas, même odeur. Grantel n'arrivait plus à dormir, l'odeur d'œuf pourri le hanté, il voyait des yeux rouges qui l'observaient partout. Horciaire décida de lui faire une tisane pour l'aider, il l'a bu d'une traite.
Le soir venant, il retrouva son lit et s'endormi aussitôt. Aucun bruit, aucun pas, aucune odeur. Rien que le néant. Le lendemain, il se leva endolori et en sueur. Il faisait chaud, très chaud. Il voulut ouvrir ses volets pour laisser entrer de l'air et la lumière mais les volets étaient bloqués. Il faisait donc noir, il ne voyait pas vraiment ce qu'il y avait autour de lui et renversa le vase sur la table de chevet. Le liquide qu'il contenait se rependit sur le sol et mouilla ses pieds. Il traversa sa chambre pour atteindre la porte et sortir prendre l'air mais elle aussi était bloquée. La peur monta en lui quand il entendit les grincements de son cauchemar. Il recula et sentit quelque chose sur son dos, il se débattit, essayant d'échapper à son agresseur, il roula et tomba dans la flaque d'eau. Plus aucun bruit ne lui parvenait à ses oreilles sauf sa respiration saccadée. Il chercha à tâtons le bâton de bois caché sous son lit et le brandit en face de lui.  Mais rien ne se passa. Il se releva et retourna à la porte. Il entendit le verrou s'enclencher et ouvrit la porte en grand. Il sursauta de peur en voyant sa grande tante et sa sœur en face de lui.
   - " Et bien Grantel, que se passe-t-il ici ?"
   - " J'étais enfermé dans la chambre et quelqu'un a voulu m'agresser, je suis sur que c'est la personne que j'entends tous les soirs".
   - "Et cette personne est dans ta chambre ? Je vais voir dans ce cas".
   Elles entrèrent, et Grantel les suivit. Hersel alla voir dans le placard mais rien. Personne n'était dans la chambre. Seul un manteau traîné sur le sol signe que quelqu'un l'avait laissé là. Grantel, soulagé, retourna à la porte mais celle-ci se referma et le verrou s'actionna tout seul laissant les trois personnes dans le noir. La panique regagna Grantel, il sentit l'odeur affreuse de ses mauvais rêves et chercha sa sœur. L'odeur se fit de plus en plus forte, l'oxygène commença à se faire rare et avant de s'évanouir il entendit un ricanement.

*long silence*
   Quand il se réveilla, il se trouvait étendu dans un lit, sa sœur à son chevet et sa grande tante entrain de parler à une femme en blouse.
   - Tu es enfin réveillé, s'exclama sa sœur. Tu as dormi pendant une semaine, l'infirmière te nourrissait par intraveineuse.
   - Il s'est passé quoi ?
   - Tu as eu une crise d'Halouine.
   - C'est quoi Halouine ?
   - Tu veux dire plutôt qui. Halouine est un petit diablotin qui s'amuse à hanter les gens la veille de la toussaint. S'il arrive à pénétrer dans tes rêves une fois ce soir-là, il rend la personne atteinte folle. Certaines personnes ayant eu cette crise ont tués les gens qui essayaient de les sauver, d'autres encore se sont échappées et ont été retrouvé mortes dans d'atroces conditions. Tu as eu de la chance qu'Horciaire t'ai donné cette tisane. Sinon, il aurait réussi à prendre possession de ton esprit et personne n'aurait pu te sauver…
   - Et ainsi s'achève cette histoire mes enfants.
   - Mais Grand-maman, Halouine c'est une fête et non un diablotin.
   - A une époque, ce n'était pas une fête, c'est quelque année après que Grantel trouva la solution de fêter Halouine en se déguisant et faire la chasse aux bonbons pour faire fuir ce diablotin. Et voyez-vous, plus personne n'a eu cette crise depuis.
   Un violent coup de vent ouvra la porte d'entrée et les enfants sursautèrent en voyant une ombre très dense. Ce n'était d'autres que la fille de Grand-maman qui apportait des friandises pour tout le monde.


Dernière édition par Lunaey le Jeu 24 Nov - 18:36, édité 1 fois (Raison : Ajout des textes !)
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Lunaey, ou l'artiste dans la lune Empty Re: Lunaey, ou l'artiste dans la lune

Message par Midnight-spirit Mar 22 Nov - 12:03

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